Prenez une table ronde, haute de repas pour 4 personnes, sans chevaliers de préférence. Ici en l'occurence, une table en hètre, XIXe siècle, avec 2 abattants. Après un éprouvant ponçage (manuel), la voilà débarassée de ses couches vernis-cire-cire-cire-cire-vernis-cire-cire qui s'étaient superposées en plus d'un siècle.

J'ai laissé les traces anciennes de vermoulure pour son cachet, j'ai traitée à nouveau. Dire qu'il y a des magasins en mobilier qui en "fabriquent" en tirant sur les meubles à la chevrotine!

Pour la personnaliser, je disposais d'un unique grand pochoir, celui d'un cadran d'horloge que je comptais dédier à l'horloge tonneau. Tout rond, il a fait mon affaire.
Deux couches de vernis incolore et hop!

 NB: elle apparaissait "dans son jus",c'est à dire très très brune dans un ancien post vieux fauteuil, nouvelle jeunesse. D'ailleurs, le fauteuil va être restauré, façon pro, comme j'ai pris des cours de renovation de siège cette fois ;)

Actualisation 2016: cette table est désormais proposée à la vente: 450€ (frais de port inclus!)

Relooker un meuble, le patiner, c'est lui donner une nouvelle vie, le moderniser, mais n'oubliez surtout pas la touche finale: le choix des boutons de porte.

Il y en a de toute sorte qui donneront un style à votre meuble, des "vintage", des "arty", des "métal industriel", des dorés... J'ai choisi pour ce large buffet patiné en gris mastic des boutons de porte chez Zara Home: Mary Poppins et Fée Clochette.

Ils confèrent au meuble un style très féminin, un petit côté rétro et font un clin d'oeil "ciné" à l'enfance.

J'avais envie d'avoir un tourniquet avec l'idée d'y suspendre mes petits livres de cuisine. Oui mais voilà, celui que j'ai trouvé sans emploi à la rue, n'avait pas le système d'accrochage adéquat: il avait des tiges. J'ai changé d'idée-récup et ai tout de même recruté le bonhomme: il sera dédié au port de carafes, sucriers, tasses, bref tout ce qui est... à anse. Assorti de quelques assiettes que j'ai peintes à la main (et de l'ange-sumo de mon copain artiste Thomas Diego Armonia), surmonté d'une horloge, d'une soupière renversée, ou d'une assiette-cadran, parce que souvent femme varie, ce drôle de manège impressionne car il semble braver les lois de l'apesanteur. Même qu'il roule: pratique pour venir  servir à table.

Une commode de toilette XIXe siècle, entièrement plaquée, normalement, ca vaut des sous. Mais celle-ci était en piteux état: le placage était tout pété sur ses tiroirs et sa façade, il lui manquait un côté. Alors j’ai osé…

J’ai peint chaque tiroir décapé, à l’atelier de pâtine à l’ancienne. Et quitte à oser, j’ai choisi des couleurs tendance, dans l’esprit “plumes de paon”: bleu poséidon, beige argile, bleu pétrole et vert basilic.

un aperçu de la restauration:

Il n’a plus de portes ni de tiroirs, il était voué au feu. Et puis, je l’ai obtenu pour 10 euros, comme les autres meubles XIXe siècle, qui vont suivre. Le décrassage, ponçage, traitement xylo sont passés par là et au final, l’intérieur et les côtés ont été repeints avec cette jolie peinture noire glossy chic que j’ai achetée à 50% (fin de série, pot cabossé, décidément, j’ai de la chance).
Prix de revient pour cette future étagère de rangement dans le grenier qui sera aménagé style voyage et industriel: moins de 15 euros. J’en ai récupéré un autre, dans le même style, mais avec portes et tiroirs, j’attends l’inspiration. Et une commode de toilette XIXe dont le placage était mort, déjà relookée, à découvrir ces prochains jours!

Tout simplement quelques touches de peinture noire chic et le bois avec une transparence de peinture dorée et vernie.

Pour le coup, j’ai vraiment laissé libre-court à mon imagination: de la peinture vert alliage pour un effet translucide et refletant la lumière, du gris souris et quelques coups de pinceau forêt noire au centre. J’ai souligné les veinures du bois, notamment du tiroir, mais aussi les baguettes avec de la dorure en cire.

Après les p’tits poissons et oiseau en bois flotté, voici une partie de la série chats et oiseaux en fil de fer!

Barbara, 5 ans et demi, a entièrement réalisé le perchoir de l’oiseau argenté qu’elle a d’ailleurs choisi.

Premier essai du cintre avec l’une de mes photos “chat” noir et blanc. Le fil de fer gris (pour changer) provient tout simplement du grenier. Le bois, du parc du château de Tronjoli ou de la mer.

Ca me rappelle une chanson de Juliette Greco: Un petit oiseau, un petit poisson s’aimaient d’amour tendre. Mais comment s’y prendre, quand on est dans l’eau?

L’eau façonne de manière si belle et surprenante les galets et le bois flotté que j’ai décidé de me lancer dans quelques petites créations faciles et décoratives depuis que j’habite en Bretagne.

D’abord le bois flotté: voici une patère où sont pendus deux petits poissons. Et un oiseau, simplement composé de trois morceaux de bois flotté. Ensuite, je vous montrerai les assemblages et dessins sur pierres… Puis retournerai à la plage faire d’autres trouvailles ;)

Dans l’esprit cabinet de curiosités, librement inspiré de ces livres en relief ou dit "à système", comme celui de Claude et Véronique “Un jour au zoo” (F. Nathan), j’ai créé ma petite cage à lionne.

Une cage à oiseau pas plus haute que 10cm, chinée 1 euro chez Emmaüs, une figurine de lionne adoptée pour 1 euro dans une brocante auprès d'un petit garçon, un morceau de bois flotté ramassé à la plage et un bout de fil de fer qui traînait au grenier et la bête était installée.

Soit je fixe la cage au mur, soit je l’insère dans une future étagère à curiosités.

Et n’oubliez pas, concernant les animaux sauvages, ne payez que pour du faux (fourrure, trophées, déplorez les cirques qui véhiculent ces pauvres êtres dans des camions-cages à vie!)