A la base, la commode était en pin naturel. Après ponçage et sous-couche, pose de la patine à l'ancienne qui compose le fond, j'ai utilisé le même bleu indien que la cheminée de la chambre d'enfant. Elle a été patinée à l'ancienne pour faire apparaître les couches du dessous. Et les boutons de tiroirs d'origine ont été "timbrés" grâce à un tampon encreur. Dessus, des statuettes en bois d'enfants bonzes coréens.

Actualisation en 2016: cette commode est maintenant disponible à la vente: 220€

J'ai fait place à la sobriété en relookant ce manteau de cheminée en blanc. J'ai surtout voulu jouer sur les contrastes, en soulignant ses reliefs par un brunissage accentué. Merci la patine à l'ancienne façon XVIIIe, qui permet d'aussi bien redessiner les contours d'un meuble (et merci à Nadine de l'association Les Ateliers de la Vieille Ecole, qui nous l'enseigne chaque jeudi après-midi)!

Mon salon possède un foyer de cheminée, mais qui a été emmuré par d'anciens propriétaires. Je sens que je vais bientôt casser un bout de mur: ce manteau de cheminée s'intègrera parfaitement au mur blanc tout en s'en détachant par ses contrastes. En attendant, il a trouvé sa place sur le pallier en guise de console. Il pourrait bien aussi se transformer en étagère à livres.

Il accueille actuellement divers objets chinés: un petit coffre croix rouge (5 euros en brocante), une oie en papier mâché adoptée pour 1 euro, et mon brave vieux cheval à bascule (qui date des années 60). Au dessus, la toile que m'a offert pour mes 30 ans, mon ami peintre Thomas Diego Armonia, ajoute de la couleur à l'ensemble. Vous aviez pu déjà la remarquer sur les photos de ma cuisine, dans ma précédente maison. Elle voyage, elle aussi!

et bien entendu, AVANT: